Face à la presse ce mardi 14 février 2023, à l’espace Tera Nova, le président de la Fondation Croire Côte d’Ivoire, le Chef de mission adjoint de l’ambassade Suisse ont officiellement lancé les activités de ce programme de formation. Pendant plus d’une heure ils ont fait face à la presse et livré les détails sur l’École du Fact-Checking (EDF).

La cérémonie d’ouverture a démarré par le discours d’Israël Guébo, Président de la Fondation Croire Côte d’Ivoire. Il s’est dit heureux de voir que plusieurs jeunes en terre ivoirienne et en dehors sont intéressés par le combat contre la malbouffe informationnelle. « Il ne faut pas attendre que le mal soit fait, il faut prendre des mesures préventives et l’EDF fait partie de ces mesures préventives. Nous voulons remercier tous ceux qui ont postulé et vous dire qu’on passera 2 ou 3 bons mois ensemble », a déclaré Israël Guébo.

Donatien Kangah, Coordinateur de l’École du Fact-Checking, s’est penché sur l’impact de cette formation sur les jeunes ivoiriens. « Notre société est marquée par l’abondance de la désinformation, tout ce qui est propagande, fakes news, etc. Ce sera à nous de faire d’eux des citoyens, consciencieux capables de dispenser la bonne information », a-t-il expliqué.

À sa suite, Léo Trembley Chef de mission adjoint de l’ambassade Suisse de Côte d’Ivoire, a lui, félicité Israël Guébo ainsi que les futurs étudiants de l’EDF. Il a donné les raisons pour lesquelles la Suisse a décidé d’appuyer ce projet ambitieux et salvateur pour la diffusion d’informations en Côte d’Ivoire. « J’étais extrêmement positif quant au projet et extrêmement heureux de savoir que vous avez eu autant de postulation », s’est-il réjouit.

Pendant les réponses aux questions des journalistes, Donatien Kangah a tenu à indiquer qu’il a été difficile de sélectionner les candidats qui allaient bénéficier de cet apprentissage.

Il a tenu à préciser que la participation à cette formation ou aux prochaines de l’École du Fact-checking est ouverte pour toutes les personnes qui correspondent aux critères de sélection. Parce que, « plus vous avez des citoyens outillés, plus aurez des citoyens qui comprennent et partagent la bonne information », a indiqué Donatien Kangah.

En mars prochain, ils seront 25 à se faire former pendant 3 mois pour devenir des ambassadeurs de la bonne information.

Claude Glélé