L’ANP Académie 2023 ouvre ses portes à la maison mère.

Jeudi 26 janvier 2023. À la maison de la presse, située dans la commune du plateau, s’est tenu l’atelier de Babi initié par l’Autorité Nationale de Presse en collaboration avec l’UNESCO. Un événement dédié aux journalistes et aux patrons de presse pour le développement des médias ivoiriens. « Viabilité, durabilité des entreprises de presse. Quelles pistes de solutions ? », tel est le thème sur lequel ont échangé les conférenciers.

Il est 08 heures. La salle de conférence est vide ou presque. Les chaises et tables disposées. Ici des fleurs sont rangées, les ballons de baudruche sont de part et d’autres. Les hôtesses installent les participants. La régie teste le micro, la musique passe en fond sonore.
10 heures, la salle est bondée de monde. Ouverture de la session. Le premier coup d’envoi est fait par le président de L’ANP « Nous sommes dans la mise en œuvre de notre cadre stratégique visant à accompagner les acteurs de l’écosystème médiatique. Ainsi, le thème de cet atelier nécessite de notre part une intense implication. Nous en sommes persuadés que cette thématique est un condensé des défis de notre presse à l’ère de la révolution numérique. Et il est temps de proposer des solutions alternatives », révèle Samba Koné président de l’ANP.

À sa suite, le représentant de l’UNESCO Abidjan se dit heureux de s’associer à cette première session avant d’évoquer sa portée « L’un des défis auxquels nous faisons face est celui de la viabilité économique des médias avec de journaux qui ont chuté de plus de leur moitié. La rencontre de ce jour veut servir de plateforme pour les acteurs de medias d’attirer l’attention sur la nécessité d’agir contre les menaces urgentes qui pèsent sur leur avenir », indique Oumar Diop le représentant de l’UNESCO.

Quel levier pour assurer la viabilité et la durabilité des entreprises de presse en Côte d’Ivoire ?
« L’utilisation efficace des technologies numériques. Aujourd’hui, ça ne sert quasiment à rien d’acheter des ordinateurs coûteux s’il s’agit de traiter les textes et de les diffuser. On a un smartphone qui nous permet de travailler en drive collaboratrice, le rédacteur voit en temps réel ce que le journaliste écrit et puis il corrige. Le journaliste doit pouvoir se projeter loin en ayant une certaine maîtrise des outils du multimédia et s’auto-formant », répond Israël Guébo directeur de l’Institut Africain des Médias.

3 heures, c’est le temps qu’ont duré ces échanges. Un partage d’expériences enrichissantes et inspirantes. Deux heures de l’après-midi, les rideaux se baissent sur cette première session. La satisfaction se lisait sur le visage des participants. Le prochain rendez-vous pris en février 2023.

Germaine Kolié

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s