Akouba Angola : Reine du « Fast food à l’Ivoirienne »

Confiance en soi, audace et foi, sont les critères qui définissent ce beau visage. C’est un modèle féminin de réussite entrepreneuriale.  Omniprésente sur les réseaux sociaux,  elle fait partie de cette génération de femmes qui n’ont pas peur de prendre des risques et qui croient en leurs rêves. Après son succès dans  la mode,  elle est aujourd’hui fondatrice du 1er Fast Food ivoirien, Dabali Xpress.  Ce vendredi 11 Novembre 2022, Olivia Akouba Angola partage son expérience sur le thème ‘‘La vraie confiance en soi. Prenez le devant et contrôlez votre vie’’.

 Dans la salle des fêtes du Sofitel Ivoire, Akouba Angola intervient en tant que  paneliste, au Forum de l’Emploi et de l’Entrepreneuriat Féminin (FEEF Côte d’Ivoire). Jambes croisées, elle s’adresse au public avec enthousiasme. « Ma confiance en moi-même s’est développée depuis mon enfance. J’ai été à l’internat à l’âge de 7ans, avec ma  petite sœur qui avait 4ans. A cette époque, je devais veiller sur elle et prendre des décisions pour nous deux, cela m’a mis face a beaucoup de responsabilités », raconte-t-elle d’une voix pleine d’émotion.

La confiance et l’énergie dont elle est consciente, l’emmènent à être turbulente. La femme au teint cacao n’est pas canalisable, au point où ses parents n’ont pas  foi en sa réussite.

« A l’école, je prenais la parole aisément. Honnêtement, j’étais la lead des mauvaises choses. Fille brouillon, toujours celle qui était punie et qui recevait les plus grosses bastonnades. En classe de terminale, j’ai fait le choix d’aller à l’internat du  Lycée Sainte Marie de Cocody. Ma mère me connaissant, n’était pas d’accord mais elle a fini par céder. Malheureusement, ça n’a duré qu’une semaine, j’ai été renvoyée,  parce que j’ai osé mettre la teinture de couleur orangée dans mes cheveux. J’avoue que ma mère avait prévu me corriger mais, son amie lui a demandé de me laisser dans mes  délires », se souvient-elle en riant dans son ensemble bleu ciel.

Entrepreneure contre tout attente

Le déclic  pour l’entrepreneuriat surgit après sa première grossesse. Fatiguée d’être femme au foyer, la paneliste aux cheveux marron décide de mettre une activité en marche pour être indépendante financièrement. Son époux est sceptique. A cette époque, ils vivent à Dubaï. « Pour lui, s’il me donnait un fond de commerce, j’allais le gaspiller. J’ai donc utilisé les économies que j’avais pour commencer. Je me suis mise en avant avec mes articles, je m’exposais sur les réseaux sociaux, Dieu merci, j’ai eu un succès fou. J’ai commencé à rapporter de gros bénéfices à la maison au point où il n’en revenait pas. Il a commencé à me booster et à prendre en compte mes idées. Aujourd’hui lui et moi sommes partenaires sur notre projet de restauration », dévoile  Akouba Angola.

De vendeuse de vêtement à pionnière de Dabali Xpress

Après  le succès fulgurant de ses boutiques MAX 15 et MAX GLAM, le secteur d’activité dans le viseur d’Olivia et son époux est la restauration. Un nouveau bébé : Dabali Xpress. Première chaine de fast food ivoirien.

«Je ne trouvais plus d’inspiration pour la vente de vêtements et comme j’aime innover et me challenger, mon époux et moi avons mis sur pieds Dabali Xpress. J’avoue que ce projet a été murit depuis plusieurs années et il a été bien accueilli par les Ivoiriens. Aujourd’hui, je tends à abandonner l’activité de la mode et me concentrer sur mes restaurants», se projette  madame Aggré.

Le succès de Dabali Xpress

Le succès fou de Dabali Xpress, laisse les Ivoiriens  perplexes sur les sources de revenus de la paneliste. Lancé depuis septembre 2021, l’entrepreneure diplômée d’une licence de gestion et d’un master en business administration concentration finance de Mercer University aux Etats-Unis, réussi à implanter le fast food dans certaines communes d’Abidjan

« J’ai toujours été transparente sur l’investissement de mes activités. J’avoue que je n’ai pas eu de difficultés à ouvrir  le 1er restaurant à Cocody Angré les Oscars. J’avais déjà le local, j’ai juste transformé la boutique de vêtement et j’ai acheté les machines. Par contre celui de la Riviera 2 et de Marcory Zone 4 ont suscité de gros moyens. Il faut savoir aussi que mon mari m’est d’un grand soutien. Il est le conseiller de l’entreprise et nous sommes partenaires à 50%. Quant à Dabali Xpress du plateau, c’est une banque qui l’a financé à hauteur de 300.000.000 de francs CFA. Il faut bien commencer quelque chose pour qu’on puisse vous aider », révèle  Akouba Angola avec assurance.

Cambell Bobo

crédit photo Une : IvoireCeo

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