Ayana Webzine. 11 ans et des défis à l’horizon

10 heures. En plein cœur de la commune de Cocody à Abidjan, dans les locaux de Green Bureau, le webzine « Ayana » est en fête. À l’ordre du jour, la célébration de 11 années d’activité et d’engagement. Retour sur une cérémonie de célébration, de bilan et de perspectives.
Dans une salle climatisée, dominée par la couleur blanche, des chaises sont soigneusement rangées les unes derrière les autres. Les hôtesses orientent et installent les premiers invités. La pièce se remplit progressivement. L’événement prend son envol. Objectif premier: célébrer l’initiative d’un projet pensé par deux jeunes femmes passionnées.

Lancé en 2011 par la blogueuse Edith Brou et la nouvelle ambassadrice de l’innovation en Côte d’Ivoire, Amie Ouattara, le webzine « Ayana » est une multiplateforme d’échanges et de mise en lumière dédiée à la femme africaine. À une époque où le digital n’est pas encore autant développé,  Ayana  se positionne sur le marché et devient le premier média féminin ivoirien en ligne. « Quand on a démarré cette aventure, il n’y avait pas de média féminin en digital, on ne voyait pas assez les femmes s’exprimer sur le digital. Aujourd’hui, Ayana, c’est une communauté qui se traduit en chiffre avec plus de 100.000 femmes et hommes qui nous suivent et une chaîne WhatsApp qu’on a lancé l’année dernière avec près de 3 000 abonnés », raconte Amie Ouattara.

Au fil des ans, le webzine s’est construit autour des thématiques de leadership, d’autonomisation de la femme, de solidarité et surtout de valorisation des potentiels féminins. Une année après son lancement, un autre événement vient renforcer la vision. « Super Women ». Une lucarne qui propulse depuis 10 ans, différents profils de femmes inspirantes au-devant de la scène. Avec pour mission d’impacter la jeune génération. « Aujourd’hui le défi, c’est de pouvoir se pérenniser. La population se rajeunit de plus en plus, les besoins sont certainement différents. Les femmes ‘’Ayana’’ de 2011 ne sont pas forcément les femmes ‘’Ayana’’ de 2022. Elles ont d’autres besoins, d’autres réalités et d’autres aspirations. Nous souhaitons donc que le média puisse continuer à évoluer et à porter les combats de toutes ses femmes tout en restant à leur l’écoute. Nous devons construire une communauté encore plus forte qui va tenir sur la durée », projette Amie Ouattara.

Partage d’expériences, anecdotes, mots de remerciement, échange avec le public permettent de mieux comprendre le parcours d’ Ayana et de se connecter à une idéologie portée par des milliers de personnes.

Rachidath Bouraima

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