Jane Bossia : un showcase pour le Seigneur et pour Abobo

Le Sénégal, la Martinique puis la France, l’Angleterre et maintenant la Côte d’Ivoire. L’artiste gospel Jane Bossia y est installée depuis 4 ans. 4 années que cette mère de 3 enfants alimente le répertoire de la musique chrétienne ivoirienne.
Le 5 février prochain à Abidjan, elle marque une pause. Un moment de communion avec ceux qui la suivent, mais aussi une occasion de faire un geste à l’endroit d’un projet qui lui tient à cœur : Le Centre de Lecture et d’Education Sociale de Biabou à Abobo. De la musique au social, de la spiritualité à la reconnaissance, la chantre veut marquer le coup.

Abidjan Soir : comment décrire Jane en quelques lignes pour les personnes qui la découvrent la première fois ? / comment découvrir Jane Bossia en quelques lignes.

Jane Bossia : Je suis Chrétienne depuis une vingtaine d’années. Issue d’une famille Catholique. Reconvertie en évangélique, je me suis fait baptisée à Bordeaux en 2000 lorsque je retrouvais ma grand-mère. Avec elle, j’ai découvert une autre facette de la vie chrétienne. J’ai intégré la chorale et un groupe d’évangélisation. Nous évangélisions dans les rues et on faisait des concerts un peu partout en France. Depuis mon plus âge, j’écrivais et je composais des chansons que je chantais.

En 2008, j’ai rejoint l’Angleterre au départ, dans le désir de me faire former dans la langue anglaise. Cela me tenait à cœur et je sentais que cela allait être utile à mon ministère. J’ai rencontré mon époux et nous nous sommes mariés deux ans plus tard. Là-bas, je lance « Faith » mon premier single qui est d’ailleurs le prénom de ma première fille. C’est un EP de 3 titres. J’étais venue en Côte d’Ivoire à l’époque pour une tournée très rapide. J’ai enchaîné par la suite plusieurs albums. Mon époux et moi sommes installés à Abidjan depuis en 2018, après qu’il ait eu du boulot en ici. Lui, il est Ivoirien et moi Sénégalo-martiniquaise.

À quel moment commence réellement l’aventure avec le Gospel ?

La Chantre Jane Bossia

J’ai toujours voulu chanter depuis toute petite, quand même je n’étais pas chrétienne. Mais le déclic est né chez ma grand-mère à Bordeaux en France. J’ai découvert ce qu’était vraiment la louange, l’adoration. C’était magnifique ! Les camps de jeunesse m’ont beaucoup influencé parce que là-bas, je chantais beaucoup. J’ai commencé à composer des chants quand j’ai intégré la chorale à la même période. C’était surtout des chants d’évangélisation et d’adoration. C’est avec « EFFUSION », un groupe gospel, composé d’ami (e)s chantres, que j’ai fait mes premiers concerts. Au fil du temps, j’ai trouvé nécessaire de faire enregistrer nos compositions sur un CD. Nous l’avons fait. Ce qui nous a permis de les distribuer gratuitement lors de nos évangélisations. Mais moi, je voulais aller plus loin. J’ai donc entrepris des démarches dans ce sens. Dans les premiers temps, je me suis fait aider par Félix Tchéssé, l’un des frères de l’église d’Angleterre. Le chemin n’a pas été  facile, mais j’y suis arrivée. Pour la petite anecdote, l’église organisait un événement. J’étais chargée d’aller récupérer les flyers. Sur les lieux, je découvre un home studio. Je me renseigne et quelque temps après j’enregistre mon premier EP, FAITH en 2012. Puis s’en est suivi en 2015 mon tout premier concert en France à Nancy.

4 ans en Côte d’Ivoire, quels sont vos actuels projets musicaux et vos perspectives ?

En termes de discographie en Côte d’Ivoire, j’ai fait sorti 3 nouveaux singles avec des arrangeurs d’ici. Notamment, « Broker »,  « Je m’abandonne » et « Merci Jésus ». J’ai fait sortir ensuite des sons enregistrés à Londres, mais qui n’ont pas pu voir le jour. J’ai d’ailleurs de très bonnes relations avec les chantres d’ici. On n’a pas encore eu l’occasion d’enregistrer, mais il y a des perspectives dans ce sens-là. Plus particulièrement avec Derek Jones.

Le 05 février prochain se tiendra vous tiendra votre showcase sur le Thème : « Gratitude ». À qui ? Et pourquoi ?

Gratitude à DIEU. Car nous avons vu sa main dans tout. Depuis le début de ma carrière en France, en passant de l’Angleterre jusqu’ici en Côte d’Ivoire. Très vite, Dieu a tout disposé. Il a mis autour de moi des personnes qu’il faut : Mon mari et mon équipe de musiciens qui est devenue une famille. Gratitude pour ce qu’il a fait dans ma vie et celui de mes proches aussi. En trois mots, gratitude envers Dieu, envers mes proches.

Vous avez en ligne de mire, un soutien au Centre de Lecture et d’Education Sociale d’Abobo Biabou. Comment passe-t-on du Gospel, de la chanson à une action sociale ?

Pour moi le gospel, c’est le don de soi. Et l’action au Centre de Lecture et d’Éducation Sociale va dans ce sens : donner aux autres. Le soutien au Centre me tient à cœur. Et nous voulons les soutenir pour les actions qu’ils mènent dans la commune d’Abobo. 

Revenons à votre showcase. Quel sera le contenu de cette rencontre ?

Il y aura des chants, des témoignages, des exhortations. Ce sera une explosion de joie et de reconnaissance. Nous aurons également des contenus en anglais et en français. Ce sera vraiment un moment pour oublier tous nos soucis et dire merci à Dieu. Il y a la chantre Cynthia Zeli de qui je suis très proche. Je participe régulièrement à ses événements gospel. Elle sera présente. Et nous chanterons sur « Your Power »,  l’un de mes titres.

Beraca Diglê

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