Après une année de fermeture, Le zoo d’Abidjan, situé dans la commune d’Abobo, a rouvert ses portes au grand public le mardi 21 décembre 2021. Rénové dans un décor pour plaire, il propose à ses visiteurs la découverte de nouveaux espaces éducatifs, de nouvelles espèces animales et végétales.
Les plus impatients font la queue depuis 09 heures du matin. Ils affichent un air heureux à l’idée de profiter du nouvel environnement que va leur présenter l’établissement. Dès leur entrée, ils découvrent un site relooké. Leurs yeux scrutent chaque espace. En commençant par un panneau d’environ 2 mètres de hauteur affichant le règlement intérieur du site. Et le nouveau système de passage instauré au guichet. « Ce sont les premières innovations que nous avons apportées […] avant, il y avait un peu de désordre. Avec ce système, on pourra mieux organiser les entrées et les sorties. Nous avons aussi misé sur la sécurité pour plus de transparence », explique Franck Edja, chargé de communication du zoo. Pour cette première journée, il prête main-forte aux guides.
Sur le site, tout a été revu de fond en comble. Finis les vieux grillages et les grandes broussailles… Place aux vitres pour certains enclos et des pavés pour faciliter la circulation aux visiteurs. Les espaces ont été conçus pour respecter le mode de vie des animaux et ressembler le plus possible à l’habitat naturel (faune). Des signalétiques indiquent sur chaque enclos, le maximum d’informations sur les espèces. Notamment, leurs niveaux d’extinction et de menace. « Nous essayons d’éduquer aussi la population […] Aujourd’hui nous voulons participer à la réintroduction des animaux dans les parcs et réserves de la Côte d’Ivoire », expose Franck.
À quelques mètres, parents et enfants se donnent le temps d’une visite. Ils sont émerveillés par CAN, l’unique pachyderme du zoo. Mais aussi, des nouveaux venus : des grues couronnées, des renards, des cygnes noir et des dorcas. Éblouis, certains visiteurs ne manquent pas d’exprimer leur satisfaction. « C’est un sentiment de joie. Car on a été coupés, des animaux pendant un bon moment », se réjouit Logbo, guide touristique, accompagné des frères Wang. Des Chinois. « L’année passée, on voulait venir, mais c’était fermé. On s’est imaginé plein de choses : maltraitance des animaux, détournement de fonds. Et puis là, je vois que l’argent a été bien utilisé. D’après tout ce que je vois, c’est encore mieux par rapport au Sénégal. C’est du bon travail », témoignage Mme Sow, touriste sénégalaise en visite avec sa famille. « Je recommande le zoo. Il faut le visiter absolument », ajoute-t-elle.
Durand N’Dri