« Non, ça doit changer », Noé Moise Kossonou.

La dédicace et présentation du livre « Non ! Ça doit changer. » de l’écrivain Moïse Kossonou a eu lieu ce samedi 27 novembre 2021 à l’heden golf hôtel situé à Abidjan, Cocody Riviera. Cette cérémonie a vu la présence de plusieurs autorités politiques et des hommes des médias en l’occurrence Danielle Boni Claverie et Honorat De Yedagne.

Invités installés, stands dressés, journalistes et cameramen en position. Le public est entretenu par un jeune koriste de l’INSAAC( institut National Supérieur des Arts et des Actions Culturelles). Celui-ci semble être partagé  entre savourer la belle mélodie qui résonne et son impatience face au début tardif de la cérémonie.

Soudain, des bruits de tambours attirent et retiennent l’attention. Deux jeunes filles vêtues en tenue traditionnelle. Kaolin sur le corps, elles dansent au rythme du tam-tam parleur. Ce sont les chefs coutumiers du village d’Assuefry accompagnés de la mère de l’auteur qui font leurs  entrées en salle. Une parade aux rythmes de l’Afrique profonde qui dure environ 5 minutes.

La prestation du parolier Zahi Woody ouvre la cérémonie de dédicace. Le père Hyacinthe Loua, directeur général du CERAP ( Centre de Recherche et d’Action pour la Paix) ouvre la série des allocutions : « Le plus important, c’est l’utilité de ce que vous écrivez. La réflexion, l’action pour une vie meilleure pour nos communautés », proclame-t-il.

Le journaliste Alain Foka, rechigne à « pleurer sur toutes les injustices, mais surtout à regarder vers l’avant ». « Essayons de trouver des solutions au lieu de ressasser la faute commise » suggère, le présentateur d’Archives D’Afrique, une émission du radio France internationale. 

C’est au tour du docteur Benoît Kouakou Oi Kouakou présente le livre. « Non, ça doit changer ! est subdivisé en chapitres de trois parties . Certaines des parties lèvent le voile sur la précarité, la vie de misère, parfois de sous-homme que vivent nos communautés. Quant aux autres, elles proposent des solutions que sont : l’émergence du leader authentique, la naissance d’institutions fortes et le mindset comme clef du développement. Ce qu’il faut retenir de cette œuvre, c’est qu’elle invite à une prise impérieuse de conscience pour un développement économique de l’Afrique », décortique-t-il.

Quand l’auteur, Noé Moïse Kossonou prend la parole, sa voix est calme, sur un fond d’humilité. « Parfois, quand on parle de ton travail, tu te demandes s’il s’agit du tiens (…) je n’ai pas l’habitude du micro », lance l’auteur affichant un sourire.

Dans la suite de ses propos, le ton est sérieux. Plus solennel. « J’ai écrit pour contribuer à la réflexion qui pousse au développement », révèle Noé Kossonou. Sans concession ni compromission, l’auteur dépeint « un visage hideux de la pauvreté ». Les causes structurelles de sa propension, à l’instar de la cohabitation sans issue de la gazelle et du lion. « Si la gazelle compte sur la miséricorde du lion, c’est un leurre », avertit l’auteur. Narrant le pittoresque exemple d’Assuefry , sa ville natale ou encore le sous-quartier “Divo” de Koumassi à Abidjan.

« Nous sommes appelés à bâtir, à donner une autre trajectoire à notre nation. C’est une question de responsabilité », poursuit l’auteur avant de rassurer : « N’ayez pas peur (…) parce que l’Eternel est plus puissant ».

« Alléluia… Alléluia !!!», chante le chœur Michel Archange de Nimbo, reprenant le célèbre Endel. Les voix résonnent dans la salle. Le public est conquis. Il se lève et applaudit. Fin de la cérémonie.


Esther N’GUETTA

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s